En 1986, après la sortie de Parade et la mise en boîte de sa fantaisie hollywoodienne, Under the Cherry Moon, on ne le tient plus. Il se fait construire un palais – Paisley Park – dans les environs de Minneapolis, organise une ronde incessante de musiciens autour de lui, enregistre jour et nuit. De ces sessions naitra un triple album dont le label obtiendra qu’il le condense en quatre faces : Sign o’ the Times, ultime chef-d’œuvre.
Winter In America (Gill Scott-Heron), portrait de la décadence économique américaine
En 1973, Gil Scott-Heron vient d’enregistrer deux albums pour Flying Dutchman, Pieces Of A Man et Free Will, qui comptent parmi ses plus réussis. Mais le torchon brûle avec Thiele. Après que le producteur a refusé de faire figurer à côté de son nom celui de son alter ego de toujours Brian Jackson, Gil prend ses cliques et ses claques et enregistre avec Brian un album pour Strata East