Fruit des étapes successives qui jalonnent la musique populaire jamaïcaine (mento, ska, rocksteady), le reggae apparaît à Kingston à la fin des années 1960. Si des vestiges du colonialisme sont toujours présents (parcs, élégantes bâtisses anglaises, etc.), la ville compte plusieurs ghettos dont le plus célèbre est Trenchtown. Le quotidien de la cité est notoirement violent. La musique y est omniprésente.
Situé dans une rue résidentielle du quartier huppé de St. Johns Wood, Abbey Road studios ne se distingue en rien du reste de la rue. Mais derrière ses portes se trouve le studio d'enregistrement le plus célèbre du monde. Les Beatles enregistrèrent presque tous leurs albums dans le Studio 2, une grande pièce de 600 m2.
Record Plant Studios (aussi connu comme "The Record Plant") étaient trois célèbres studios d'enregistrement créés et dirigés par Gary Kellgren et Chris Stone. Le premier studio ouvert a été celui de New York au 321 West 44th Street en 1968. L'année suivante, un second studio fut ouvert à Los Angeles, puis un troisième à Sausalito en Californie.
«Tu rentrais dans un bar et tu tombais sur Brian Jones, Hendrix, deux Beatles, tous assis en rond. Nous étions le centre de l'univers et ça a duré trois ans comme ça », se souvenait Lemmy Kilmister en 2010. Le bassiste de Motorhead a beau abuser de toutes les substances interdites depuis plus de quarante ans, sur ce coup-là, faut le croire !
Quand Elton John intitule un album «Honky Château », il ne fait pas allusion à Balmoral ou Westminster. Mais bien au château d'Hérouville, près de Pontoise, construit au XVIII siècle, qui abrita, dit la légende, les ébats de Frédéric et George (Chopin et Sand).
Les premiers disques pirates de l'histoire sont apparus dans les univers du jazz et de l'opéra longtemps avant le rock. Ces enregistrements, pour lesquels les artistes ne sont pas rétribués et sur lesquels ils n'ont aucun contrôle, connurent une grande popularité auprès des fans de rock dès le début des années 1970.
De Los Angeles, on connaît surtout les quartiers huppés de Beverly Hills, le plus hippy et touristique Venice Beach, le fashion Santa Monica et le résidentiel Malibu. Mais un quartier plus reculé et plus boisé, Laurel Canyon, en arrière de tout ça, a été dans les années 1960 le siège d'un véritable mouvement musical.
Situé au 222 West 23rd Street entre la Septième et la Huitième Avenue, le Chelsea Hôtel, lieu mythique de la vie artistique new-yorkaise, a bâti sa réputation sur les longs séjours qu'y effectuèrent de nombreux résidents : musiciens, cinéastes, acteurs, peintres ou encore écrivains.
Peu d’endroits dans le monde ont vu une telle créativité déferler entre ses murs en l’espace de quarante ans. Sound City, c’était un peu la Motown du rock alternatif, la…
Le monterey pop festival, en juin 1967, constitue le premier véritable festival de musique tel qu’on les conçoit aujourd’hui avec une billetterie, la vente de produits dérivés (alimentation macrobiotique à l’époque, achat de fripes) et la succession des groupes sur scène.
C’est une cité imbibée. D’eau. D’alcool. Il suffit d’en lire les premières descriptions après sa fondation par les Français en 1718. On voit en La Nouvelle- Orléans une manière de…