Peter Tosh Legalize It, 1er LP solo du stepping razor

Après des années passées dans l’ombre de Bob Marley, Winston Hubert McIntosh aka Peter Tosh quitte les Wailers pour se lancer en solo. Son premier album, Legalize It, sorti en 1976 démontre qu’il sait parfaitement se débrouiller sans ses anciens camarades. La spiritualité rasta tient une place centrale dans cette œuvre, notamment matérialisée par la chanson titre prônant la légalisation de la marijuana, et tranche avec Equal Rights, plus politique, plus engagé. Cela n’enlève rien à la qualité de l’album dans lequel Tosh ose même mixer des ballades lentes avec des beats groovies.

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Bush Doctor (Peter Tosh), inoubliable ode à la weed

Bush Doctor, qui signifie "sorcier" en français, est le premier des trois albums de Peter Tosh sortis sur le label des Rolling Stones. Tosh souhaitait se démarquer de Marley avec son propre groupe, construit à partir de Sly & Robbie, plutôt que de faire appel aux Wailers. Chargé de la réalisation artistique de Bush Doctor, Robbie Shakespeare concocte des arrangements puissants aux sonorités éloignées des productions jamaïcaines typiques.

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Bob Marley Survival, premier volet d’une trilogie politique

Septième album de Bob Marley and the Wailers (cinquième album studio), sorti en 1979, Survival est considéré comme le plus engagé. Les messages sont multiples, abordant à la fois les problèmes du monde, « So much trouble in the world », les dérives occidentales, « Babylon system », appelant à la lutte dans plusieurs titres dont « Top rankin » ou à l'unité dans « Africa unite ». Enregistré et mixé au tout nouveau Tuff Gong Studio, à Kingston, c'est un véritable retour aux sources après Exodus et Kaya.

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Funky Kingston (Toots & the Maytals), synthèse du rocksteady et de la soul

Après l'explosion en 1972 de la B.O. du film The Harder They Come dans laquelle les Maytals voient figurer deux de leurs titres, le groupe passe du label Trojan de Duke Reid au label Island de Chris Blackwell. Rebaptisés Toots and the Maytals, en raison du charisme et de la position de soliste de Toots, ils sortent en 1973 le sublime Funky Kingston. Figurant parmi les albums fondateurs du reggae, il s'éloigne du son « roots » par sa connivence avec la soul. « Pomp and Pride », « Pressure Drop » et « Funky Kingston » sont de véritables brûlots, la synthèse du rocksteady et de la soul.

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Gone Clear (Manu Dibango), kingston escale with Sly & Robbie

Gone Clear, premier des deux albums reggae du légendaire saxophoniste camerounais Manu Dibango est enregistré avec Sly & Robbie, quelle drôle d'idée pour le pape de l'afro-jazz d'aller fricoter avec des musiciens jamaïcains qui à l'époque n'avaient pas 30 ans et se moquaient comme d'une guigne de la musique africaine, lui préférant la soul et le funk de Philly Sound...

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Aux armes et caetera (Serge Gainsbourg), phrasé « talk over » et rythmiques reggae

À l'époque où Serge Gainsbourg décide d'enregistrer aux armes et caetera, sa cote d'amour navigue à marée basse, ses derniers disques - Rock Around the Bunker, L'homme à tête de chou - étant autant d'échecs commerciaux. Seule sa maison de disques Philips semble encore croire en lui en tant qu'interprète.

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Kingston (Jamaïque), berceau de la musique populaire jamaïcaine

Fruit des étapes successives qui jalonnent la musique populaire jamaïcaine (mento, ska, rocksteady), le reggae apparaît à Kingston à la fin des années 1960. Si des vestiges du colonialisme sont toujours présents (parcs, élégantes bâtisses anglaises, etc.), la ville compte plusieurs ghettos dont le plus célèbre est Trenchtown. Le quotidien de la cité est notoirement violent. La musique y est omniprésente.

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Toots and The Maytals, quand le reggae Got Soul !

Toots and The Maytals ont énormément contribué à l'âge d'or du reggae. Groupe vocal instrumental, ils ont longtemps rivalisé avec les Wailers. Toots and The Maytals, c'est d'abord Fred « Toots » Hibbert, un chanteur à la voix rauque et chaude, délicieuse. Grand amateur de soul music américaine, il fait partie des admirateurs d'Otis Redding, Solomon Burke et autres Wilson Pickett. On a d'ailleurs parfois dit de lui qu'il était en quelque sorte l'Otis Redding des Antilles.

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Reggae, la great musique populaire jamaïcaine

Fruit des étapes successives qui jalonnent la musique populaire jamaïcaine (mento, ska, rocksteady), le reggae apparaît à Kingston à la fin des années 1960. Si des vestiges du colonialisme sont toujours présents (parcs, élégantes bâtisses anglaises, etc.), la ville compte plusieurs ghettos dont le plus célèbre est Trenchtown. Le quotidien de la cité est notoirement violent. La musique y est omniprésente.

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Joseph Hill, leader de Culture et incarnation du militantisme rasta

Le leader de Culture était avant tout un militant, bien décidé à reprendre son identité aux griffes de Babylone et sa spiritualité aux paroisses chrétiennes des colons anglais. « Je n'ai pas honte de déballer mes locks, même dans une église / Je n'ai pas honte de montrer mes locks, je suis un descendant africain », chante-t-il sur l’imparable « I'm Not Ashamed » en 1976.

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Two Sevens Clash (Culture), pilier du reggae roots

Une pièce maîtresse du reggae roots, un album qui a su capturer l’essence même d’un peuple et d’une spiritualité, voici ce qu'est Two Sevens Clash. Profondément rasta et jamaïcain, Joseph Hill, le leader charismatique du trio vocal, offre une synthèse parfaite de ce que le reggae roots a pu être à son âge d’or : des textes gorgés de foi rasta et de militantisme panafricain mêlés à des compositions reggae riches de sonorités en provenance directe d’Afrique et du folklore des Caraïbes.

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Bob Marley Exodus , l’album de l’exil forcé à Londres

Premier album studio de Bob Marley & the Wailers enregistré hors de la Jamaïque, Exodus est d’abord le disque de l’exil forcé. Le 3 décembre 1976, six hommes armés tirent sur Bob Marley et sa femme Rita à leur domicile de Kingston. Les causes sont nébuleuses.Le couple décide de s’exiler à Londres, où Bob Marley va peaufiner les chansons de Bob Marley Exodus, pour la plupart écrites avant son départ.

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Ernest Ranglin, un pan entier de l’histoire jamaïcaine

En 1948, Ernest Ranglin devient professionnel en jouant pour les big bands locaux. Fin des années 50, il fallait revenir à de plus petits combos. Ernest Ranglin forme son quintet et fait le circuit des hôtels. A cette époque, le Rythm & Blues de la Nouvelle Orléans jouit d’une…

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Island records, symbole de l’explosion reggae worldwide

Figure indissociable du label, Chris Blackwell grandit à la Jamaïque mais fait ses études en Angleterre. De retour dans son île natale, il fonde Island Records en 1959 avec une mise de fonds de 1000 livres sterling. A ses début, Island Records axe ses efforts de production sur les racines de la musique jamaïcaine que sont le ska, le rocksteady et le reggae.

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