A Love Supreme (John Coltrane), véritable hymne de louanges au Créateur

Lorsqu’en décembre 1964, le saxophoniste est entré en studio avec le pianiste McCoy Tyner, le bassiste Jimmy Garrison et le batteur Elvin Jones, il s’était sorti depuis longtemps de son addiction aux drogues. Ce quartette a alors acquis la réputation d’être l’un des ensembles les plus innovants du jazz. Chacun de ses spectacles s’apparentait à une incursion dans l’inconnu, dans l’inouï.

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Bill Withers

Bill Withers, à contre courant des tendances urbaines du R&B

Artisan discret d’une soul honnête et sincère, Bill Withers est l’une des grandes voix noires américaines des années 1970. La nostalgie est une bénédiction pour le troubadour Bill Withers qui puise son répertoire dans la mémoire du vécu. et si le créateur de « lean on me » nous montre que le succès s'est inscrit tardivement dans son parcours, c'est parce que la maturité, par définition, est affaire de temps.

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Marvin Gaye, vie et mort du prince de la soul

Marvin Gaye, vie et mort du prince de la soul

Le chanteur, auteur-compositeur et producteur de soul américain Marvin Gaye a, dans une large mesure, ouvert la voie à l'ère de la musique populaire des années 1970 émancipée de la dictature des producteurs et placée sous le contrôle des artistes. Marvin Gaye, Marvin Pentz Gay , naît le 2 avril 1939 à Washington (D.C.). Son père est un prédicateur pentecôtiste ; sa mère est domestique. Marvin chante à l'église évangélique de son père à Washington et devient membre d'un groupe de doo-wop connu au niveau national, les Moonglows, dirigé par Harvey Fuqua, l'un des principaux maîtres du genre, qui transfère le groupe à Chicago.

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Below The Bassline (Ernest Ranglin), l’album solo du Django Jamaïcain !

Ernest Ranglin est le Django des Caraïbes. Comme le maitre manouche, il évolue en improvisation permanente, jamais gêné par les contraintes techniques. Son style est un délice de musicalité, ses notes gambadent sur le groove, le parent d’une douce légèreté. Un rien d'innocence éclaire les interventions de ce vétéran, longtemps le meilleur secret de son fie, avant de découvrir le monde sur le tard.

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B.O. de Shaft (Isaac Hayes), instrumentaux introspectifs et tueries funky

« Il est cool, c’est un coriace. C'est un privé non, une bombe sexuelle qui les tombe toutes. Il ne reçoit d'ordre de personne’, noir ou blanc, mais il est prêt à risquer sa peau pour un pote. Lui, c'est Shaft. Pigé ! » Le titre principal d’lsaac Hayes présente parfaitement le héros/rebelle/emblème afro-américain interprété par Richard Roundtree et vedette de l’énorme succès réalisé par Gordon Parks, Les Nuits rouges de Harlem sortit dans la foulée de Sweet Sweetback’s Baaclasssss Song.

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Song for my father (Horace Silver), une musique qui résiste à l’épreuve du temps

Avec ses grooves enivrants et ses thèmes exotiques, “Song For My Father” est devenu l’un des grands classiques de Blue Note, au même titre que “The Sidewinder” de Lee Morgan. Horace Silver en commence d’ailleurs l’enregistrement la même année, en 1963, soit presque une décennie après les fameux concerts au Birdland et au Bohemia avec Art Blakey qui les désignèrent tous deux comme les inventeurs du hard bop.

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B.O. de Trouble man (Marvin Gaye), blaxploitation contribution du prince de la soul

Entre ces deux énormes chefs d’œuvres que sont What’s Going On (1971) et Let’s Get It On (1973), il existe une autre petite perle qui n’a sûrement jamais été appréciée à sa juste valeur : la Bande originale de Trouble man.Nous sommes en 1972 et alors que Marvin Gaye refuse de monter sur scène afin de défendre son What’s Going On, apeuré par la simple idée de devoir repartir en tournée, il pense un temps poser ses valises à Hollywood et y faire carrière.

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Herbie Hancock

Herbie Hancock, pianiste influent aussi prolifique que protéiforme

Pianiste le plus influent depuis Bud Powell – quoique Bill Evans et McCoy Tyner puissent lui disputer ce titre – Herbie Hancock a été au cœur de quelques-uns des épisodes les plus décisifs de l'histoire du jazz. Auteur de certains thèmes qui comptent parmi les plus repris du jazz moderne au point de devenir de nouveaux « standards »

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Melvin Van Peebles

Melvin Van Peebles, badass black-listé et trublion iconoclaste

Melvin Van Peebles naît dans le South Side, un quartier noir de Chicago, le 21 aout 1932. Il vit de petits boulots : 3 ans dans l'US Air Force, conducteur de tramway à San Francisco...Mais la fibre artistique le travaille. Il sort en 1957 The Big Heart, un livre de photographies urbaines signées la photographe Ruth Bernahrd, dont il asssure la partie écrite.

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Talking Book (Sevie Wonder), You Are The Sunshine Of My Life, Superstitious…

L'année 1972 est un grand huit émotionnel pour Stevie Wonder. Son mariage bat de l'aile et il subit un grave accident de voiture qui le plonge quelque temps dans le coma. Côté scène, il tourne avec les Stones et séduit du même coup un large public blanc, contribuant à briser les carcans raciaux.

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Songs Of Experience (David Axelrod), diptyque hommage au poète William Blake

Aussi torturé que celui d’un Todd Rundgren, le génie protéiforme de David Axelrod n’avait pas son pareil dans les années soixante et soixante-dix quand il s’agissait d’arranger ses contemporains.Les Electric Prunes en témoignent au travers de leur album le plus bigarre, une espèce de messe en latin dont un morceau servirait de fond sonore à la scène de trip sous LSD dans le film Easy Rider.

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Curtis (Curtis Mayfield), premier LP solo du maestro

Les activités de Mayfield pendant les années 60 ne se limitent pas à son travail au sein des Impressions. Lorsqu'il n'est pas en tournée à travers les Etats-Unis, il trouve le temps d'écrire pour d'autres représentants de la soul de Chicago dont Major Lance, Walter Jackson, Gène Chandler, Billy Butler et surtout son frère Jerry.

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Maceo Parker Life on planet groove, live 2% Jazz, 98% Funky !

En 1976, les JB's quittent le navire en pleine gloire. Ils rejoignent George Clinton, réputé pour ses extravagances vestimentaires et musicales. Sept années durant, Maceo Parker joue les invités de marque sur les albums de Parliament et Funkadelic. Il prête également son talent au Bootsy's Rubber Band, fondé par Bootsy Collins, l'ancien bassiste de James Brown.

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Stax Records, label incontournable de la musique noire américaine

Fondé en 1959, Stax Records a consolidé la réputation musicale de Memphis comme aucun autre label avant lui. Tout commence par une histoire de famille. Jim Stewart, un joueur de banjo branché country music, et sa sœur, Estelle Axton, ont un magasin de disques appelé Satellite.Quand ils décident de lancer un label discographique (pas encore Stax Records), c'est d'abord vers la country qu'ils se tournent. Mais le magasin est situé dans un quartier peuplé en grande majorité par des Noirs, et c'est dans le R&B que le duo va vite se spécialiser.

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Nouvelle Orléans, berceau du jazz

C’est une cité imbibée. D’eau. D’alcool. Il suffit d’en lire les premières descriptions après sa fondation par les Français en 1718. On voit en La Nouvelle- Orléans une manière de…

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Esther Phillips

Esther Phillips, reflet incontournable du drame afro-américain

L'intensité dramatique qui caractérise Esther Phillips est là pour rappeler que le fondement de la musique populaire noire est bien le blues, reflet incontournable du drame de l'expérience afro-américaine dont Phillips a personnellement connu toutes les nuances en se trouvant projetée sur scène trop tôt.

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Millie Jackson

Millie Jackson, sensualité, arrogance, crudité et féminisme militant

Originaire de Géorgie, où elle est née le 15 juillet 1947, Millie Jackson a été formée dans le dur circuit des clubs de la côte est Après des années de mannequinat à New York, elle commence à chanter dans le New Jersey.

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Beck Hansen

Beck Hansen, prolifique blanc bec de la cote ouest

À l'évidence, l'éducation bohème de Beck Hansen aura eu une grande influence sur sa musique. Sa mère, Bibbe Hansen, fait partie de la scène artistique de Los Angeles. Elle est une des protégées d'Andy Warhol. Bibbe est la fille d'AI Hansen, l'artiste le plus renommé du mouvement Fluxus, ami proche de John Cage et de Yoko Ono - des influences importantes pour Beck.

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