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Fondé en 1950 par Jac Holzman, qui dirigeait à l’origine la firme discographique depuis sa chambre du St. John’s College, à Annapolis, dans le Maryland, Elektra Records devint l’un des plus prestigieux labels folk, avec Vanguard, Folkways et Prestige.

Des albums enregistrés avec des moyens relativement limités par Jean Ritchie, Josh White et Theodore Bikel se vendront à de très nombreux exemplaires sans que soient dépensées des sommes colossales en marketing ni même sans qu’un titre particulier émerge, et cela même après que le label Elektra Records s’est établi au West 14th Street, non loin de Greenwich Village, à New York.

Si les autres labels se contentent globalement d’aller dans le sens de la folk music traditionnelle, Elektra s’adapte à l’émergence du folk-rock et enregistre Judy Collins, Tom Rush ou encore Phil Ochs. À la fin des années 1960, la firme fusionne avec Warner et Atlantic pour former une des plus grandes sociétés de l’industrie du disque.

S’inspirant des reprises britanniques du répertoire folk d’Elektra Records (notamment de la version de House of the Rising Sun enregistrée en 1964 par The Animals, d’après la ré-interprétation qu’en avait déjà faite Josh White), le directeur artistique du label, Paul Rothchild, encourage la réalisation de versions amplifiées de morceaux folk et blues. Il rassemble le travail de divers artistes dans l’album concept Blues Project (1964) et recrute le Paul Butterfield Blues Band, orchestre originaire de Chicago qui compte en son sein un prodige de la guitare, Mike Bloomfield.

Visionnaire, Rothchild découvre et produit par ailleurs The Doors, formation de Los Angeles qui allait devenir l’un des groupes les plus brillants et influents de la côte Ouest.

© Charlie GILLETT

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