Them Changes (Buddy Miles), chef d’œuvre du batteur

Cofondateur du Band of Gypsys avec Jimi Hendrix, Buddy Miles a largement contribué au mouvement rock psychédélique des 60's et 70's. Son style unique mêlant funk, soul, jazz et rock a servi d'inspiration et d'influence à ses contemporains et aux générations suivantes. En témoigne son troisième album solo Them Changes.

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Head Hunters d’Herbie Hancock, hymnes jazz-funk par excellence

Après la magistrale trilogie de jazz électronique et expérimental ("mwandishi", "crossing" et "sextant"), Herbie Hancock, fort des écoutes prolongées des albums de Sly and The Family Stone, décide de changer d'orientation musicale. Moins expérimentale, plus funk, plus accessible.

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Innervisions (Stevie Wonder), des titres unis par la brume d’une foi attristée

En mai 1973, Stevie Wonder organise en douce, sur un parking de New York, un rendez-vous avec des policiers de la ville. Il souhaite glisser, dans une chanson, Living for the city, qu'il arrange comme un film, les dialogues réalistes d'une arrestation brutale. Le chanteur tient dur comme fer à des voix authentiques. Le moindre détail l'obsède, son inspiration est aiguisée comme une lame.

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Pieces Of A Man (Gil Scott Heron), critique du consumérisme de l’Amérique moyenne

Après un premier vinyle publié en 1970 sur le label Flying Dutchman de Bob Thiele, la collaboration entre Scott-Heron et Thiele va s'étendre au-delà de la collection de poèmes dits sur fond de congas qui composent Small Talk At 125th And Lennox. Dès son baptême de studio, Gil Scott Heron dévoile l'œcuménisme de son regard critique en égratignant aussi bien les bourgeois afro-américains de gauche que le consumérisme de l'Amérique moyenne, pavillonnaire et décérébrée.

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Sex Machine (James Brown), clef de voûte de la discographie brownienne

Dans la discographie abondante de James Brown, Sex Machine tient une place à part. Disque bâtard, enregistré pour moitié en studio et pour moitié sur scène, son ouverture magistrale "Get Up I Feel Like Being A Sex Machine" déploie sur 10 minutes un funk bourré de testostérone et fait à l'époque l'effet d'une bombe. Car si les chanteurs de rhythm'n'blues expriment les frustrations de l'amour, James Brown préfère s'enflammer et affirmer avec agressivité la sexualité masculine. L'album recèle d'autres classiques : Mother Popcorn, Please, Please, Please et d'It's A Man's Man's World. Un album éternel.

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Smackwater Jack (Quincy Jones), une dream team de musiciens jazz triés sur le volet

Plus encore que "Gula Matari" (1970, A&M), "Smackwater Jack" marque un tournant dans la discographie de Quincy Jones : c’est la première fois qu’il s’essaye à autant de styles en à peine 42 minutes. Jazz, blues, pop, gospel, musique de film. Quincy Jones combine tous ses savoir-faire avec une confondante facilité, au risque de tomber dans le piège du disque-catalogue, qu’il évite cependant grâce aux efforts combinés de trois producteurs : Phi Ramone, Ray Brown et Jones lui-même.

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Roy Ayers Everybody Loves the Sunshine sauf Dracula

En 1970, Roy Ayers se tourne résolument vers le jazz rock et le jazz funk en formant le Roy Ayers Ubiquity qui enregistre une quinzaine d'albums pour la firme Polydor, dont le premier Ubiquity (1971) et la référence Everybody Loves the Sunshine (1976) qui lui fournit un hit international du même nom.

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Gris-gris (Dr John), créature primitive du bayou et apparition de mardi gras

On peut remercier Sonny & Cher pour ce personnage historique du funk de La Nouvelle-Orléans. Alors qu'ils filment une émission de télévision à l'automne 1967, le duo fait don à l'un de ses musiciens de studio d'une partie du temps d'enregistrement qu'il a réservé : c'était Malcolm Robert Rebennack, pianiste et guitariste itinérant de la Nouvelle-Orléans.

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Placebo years (Marc Moulin), de l’électro-jazz 70’s ultra créative

Pionnier du jazz fusion en Europe, le Belge Marc Moulin est marqué par Miles Davis, Soft Machine et les formations aventureuses de la fin des années 1960. Après quelques années passées à sillonner l'Europe en tant que pianiste, il forme Placebo en 1969, alors que les musiques pop et le jazz commencent à s’agréger et à laisser la place à des compositions de plus en plus libres. Influencé par la trompette de Miles Davis et le clavier d’Herbie Hancock, Placebo enregistre ses premières compositions au début de la décennie.

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B.O. de Shaft (Isaac Hayes), instrumentaux introspectifs et tueries funky

« Il est cool, c’est un coriace. C'est un privé non, une bombe sexuelle qui les tombe toutes. Il ne reçoit d'ordre de personne’, noir ou blanc, mais il est prêt à risquer sa peau pour un pote. Lui, c'est Shaft. Pigé ! » Le titre principal d’lsaac Hayes présente parfaitement le héros/rebelle/emblème afro-américain interprété par Richard Roundtree et vedette de l’énorme succès réalisé par Gordon Parks, Les Nuits rouges de Harlem sortit dans la foulée de Sweet Sweetback’s Baaclasssss Song.

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B.O. de Trouble man (Marvin Gaye), blaxploitation contribution du prince de la soul

Entre ces deux énormes chefs d’œuvres que sont What’s Going On (1971) et Let’s Get It On (1973), il existe une autre petite perle qui n’a sûrement jamais été appréciée à sa juste valeur : la Bande originale de Trouble man.Nous sommes en 1972 et alors que Marvin Gaye refuse de monter sur scène afin de défendre son What’s Going On, apeuré par la simple idée de devoir repartir en tournée, il pense un temps poser ses valises à Hollywood et y faire carrière.

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Talking Book (Sevie Wonder), You Are The Sunshine Of My Life, Superstitious…

L'année 1972 est un grand huit émotionnel pour Stevie Wonder. Son mariage bat de l'aile et il subit un grave accident de voiture qui le plonge quelque temps dans le coma. Côté scène, il tourne avec les Stones et séduit du même coup un large public blanc, contribuant à briser les carcans raciaux.

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Curtis (Curtis Mayfield), premier LP solo du maestro

Les activités de Mayfield pendant les années 60 ne se limitent pas à son travail au sein des Impressions. Lorsqu'il n'est pas en tournée à travers les Etats-Unis, il trouve le temps d'écrire pour d'autres représentants de la soul de Chicago dont Major Lance, Walter Jackson, Gène Chandler, Billy Butler et surtout son frère Jerry.

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Maceo Parker Life on planet groove, live 2% Jazz, 98% Funky !

En 1976, les JB's quittent le navire en pleine gloire. Ils rejoignent George Clinton, réputé pour ses extravagances vestimentaires et musicales. Sept années durant, Maceo Parker joue les invités de marque sur les albums de Parliament et Funkadelic. Il prête également son talent au Bootsy's Rubber Band, fondé par Bootsy Collins, l'ancien bassiste de James Brown.

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