B.O. de Beetlejuice (Danny Elfman), seconde collaboration avec Tim Burton

Comédie fantastique et iconique de Tim Burton, Beetlejuice raconte l’histoire de deux jeunes mariés qui, suite à leur décès, deviennent des fantômes hantant leur ancienne maison. Ils font alors appel à un « bio-exorciste » excentrique (Michael Keaton), afin de faire fuir les nouveaux occupants. Très loin de l’univers de Oingo Boingo (groupe dont il est alors toujours membre), Danny Elfman signe avec Beetlejuice sa seconde collaboration avec Tim Burton – et sa sixième musique de film.

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Jaco Pastorius, 1er LP solo et onde de choc jazz rock 70’s

Jusqu'en 1970, la basse est souvent considérée comme un instrument secondaire, d'accompagnement. La plupart des bassistes de jazz jouent sur des contrebasses. Jaco Pastorius, lui, joue sur une basse électrique sans frettes. Il en joue vite et fort, à la manière d'un soliste. Avec ce premier album homonyme sorti en 1976, celui qui s'enduit les doigts de graisse de poulet avant de monter sur scène, va donner ses lettres de noblesse à la basse jazz.

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B.O. d’il était une fois la Révolution (Ennio Morricone), un certain romantisme doux-amer

Après le triomphe historique d'Il était une fois dans l'Ouest (1968), Sergio Leone retrouve le genre du western et pour la 5ème fois son compositeur fétiche Ennio Morricone. Pour la bande sonore, le compositeur italien renoue avec son sens de l'insolite à travers une instrumentation innovante. Son thème principal, Giù la Testa (du nom du film en italien) donne le ton, avec ses envolées lyriques accentuées par la voix sublime d'Edda Dell'Orso.

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Shades of Blue (Madlib), main basse sur le catalogue Blue Note

Shades of Blue est le fruit d'un projet unique où l'un des plus grands noms du hip-hop indé, Madlib, s'approprie le plus beau catalogue du jazz. Visionnaire poétique et hyper productif connu notamment pour ses collaborations avec J-Dilla (Jaylib), MF Doom (Madvillain) et Talib Kweli, Madlib se lance dans une aventure sans pareil en 2003 quand le label Blue Note lui donne accès à ses archives. Madlib revisite le "Mystic Brew" de Ronnie Foster, le "Footprints" de Wayne Shorter mais aussi des titres de Donald Byrd...

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B.O. de « l’affaire Thomas Crown » (Michel Legrand), presque un film musical

"J'arrivais en Amérique dans le but de vivre de nouvelles aventures après dix ans de cinéma français avec la Nouvelle vague". Quatorze ans après ses débuts de compositeur pour l'image avec les Amants du Tage (1954) d'Henri Verneuil, Michel Legrand, encore auréolé du formidable succès des Parapluies de Cherbourg et des Demoiselles de Rochefort, se donne le challenge de l'Amérique.

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Prelude (Eumir Deodato), sommet d’une odyssée jazz-funk chez CTI

Figure emblématique du pop-funk des 70's, le nom d'Eumir Deodato reste indéfectiblement associé à sa reprise d'Also Spracht Zarathoustra, de Richard Strauss issu de son premier LP pour le label CTI. Enregistré à New York en trois jours en Septembre 1972, cet album capture de façon outrageante le feeling des 70's des rythmes à la fois latins et jazz, les faisant fusionner dans un but hautement artistique, mais en passant par l'entrée pop.

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I Want You (Marvin Gaye), une âme funk, lyrique et obsessionnelle

La peinture du grand Ernie Barnes utilisée pour la pochette d’"I Want You" résume à la perfection cet album paru en mars 1976 : dans un sous-sol enfumé, des couples s’abandonnent à des sons chauds et cuivrés. Torride ! Dans la réalité, Marvin Gaye signe ici la suite de "Let’s Get It On" dont il donne une version très influencée par le disco qui fait alors fureur. Mais un disco gorgé de funk pur. Dédié à celle qui deviendra sa seconde femme, Janis Hunter, I Want You garde une âme funk, lyrique et obsessionnelle.

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Abraxas (Santana), un deuxième opus allégorique et charnel !

Encouragé par le promoteur local Bill Graham, Santana est propulsé sur le devant de la scène du jour au lendemain, grâce à une prestation mémorable au festival de Woodstock et un premier album publié simultanément. Un an plus tard, sous sa pochette peinte par Mati Klarwein, « Abraxas » impose son stupéfiant mélange de rock, blues et salsa, ainsi que l’éblouissante virtuosité de son leader à la guitare.

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Donny Hathaway Live, concert culte au Bitter End New York

De son vivant, Donny Hathaway n'aura laissé que trois albums studio et un live. Ce live, c'est celui du Bitter End de New York paru en 1972. L’effervescence y est palpable et le public, qu'on sent en osmose totale avec son chanteur-prêcheur, devient un membre de l'orchestre à part entière. Live oblige, une grande place est laissée à l’improvisation qui illustre à merveille la virtuosité et le groove de cet auteur compositeur trop rapidement disparu.

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Chelsea Girl (Nico), LP envoûtant aux intonations lugubres, quasi gothiques

Au printemps 1967 sortait le premier album d’un groupe new-yorkais couvé par Andy Warhol, The Velvet Underground. La fameuse pochette à la banane. Juste après, en avril et mai, Christa Päffgen alias Nico, mannequin recyclé dans la chanson, gravait dix titres dans un studio de Manhattan. Sur ce premier opus solo, les compositions sont toutes signées par la crème des songwriters de l'époque, Bob Dylan,Tim Hardin, Jackson Browne, Lou Reed, Sterling Morrison et John Cale.

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From a Whisper to a Scream (Esther Phillips), 1er LP sur le label jazz-funk CTI

Choriste du Johnny Otis Band, puis membre d’Atlantic Records et Roulette, Esther Phillips rejoint le label jazz-funk Kudu (CTI) de Creed Taylor en 1971. Pour son 1er LP pour CTI « From a Whisper to a Scream », enregistré en décembre 1971, Esther s'adjoint les services de Pee Wee Ellis, Hank crawford, Dave Liebman, Richard Tee, Eric Sale, Bernard "Pretty" Purdle et Airto Moreira. Ses albums solo enregistrés pour le label constitueront le pinacle d’une riche carrière vocale entre soul, funk, jazz.

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Thembi (Pharoah Sanders), hanté par l’Afrique et la spiritualité des ancêtres

Sorti en pleine période free, "Thembi", nommé ainsi en hommage à sa femme sud-africaine, est le quatrième album du multi-instrumentiste Pharoah Sanders pour le label Impulse!. Le saxophoniste y repousse encore les limites du jazz, en y intégrant des éléments venus d’ailleurs, et d’Afrique en particulier : saxophone ténor, alto et soprano, flûte alto, fifres, bailophone, sanza, corne de vache et , sifflets d'oiseaux.

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Black and White (Tony Joe White), ou la naissance du « swamp rock »

Certains musiciens incarnent un genre à eux-seuls. Pour le swamp rock, c’est Tony Joe White. En mélangeant subtilement la country, le blues, le rock’n’roll, la soul et le rhythm’n’blues, ce kid de Louisiane a traduit en musique son bayou natal. Chaleur accablante, humidité quasi-sexuelle, poésie boueuse, cuivres bouillants et guitares rugueuses, rien ne manque à l’appel de ce premier LP sorti en 1969.

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Light As A Feather (Chick Corea), combo de progressive samba

Le Return to Forever de Chick Corea incarna tellement le jazz-rock au milieu des années 1970 qu'on en oublierait presque ses débuts, plus paisibles, et surtout ses flirts avec la musique brésilienne. Enregistré en octobre 1972 à Londres, ce deuxième opus de Return To Forever est un nouveau sommet de fusion entre jazz, samba et rock.

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Aha Shake Heartbreak (Kings of Leon), rock néo-garage crasseux

À l'origine considéré comme " la version sudiste des Strokes " pour sa réinvention du rock & roll sudiste, le groupe Kings of Leon s'est progressivement transformé en ensemble rock expérimental au cours des années 2000. Le maxi Holy Roller Novocaine marque leur début en 2003, mélange de rock boogie cru et brut exploré davantage par la suite sur leur 1er opus, Youth & Young Manhood. Aha Shake Heartbreak, deuxième LP du groupe, laisse de côté les influences sudistes au profit d’un rock garage crasseux.

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Paint a lady (Susan Christie), chef-d’œuvre égaré de folk funk acidulé

Certaines chanteuses ont été si peu encombrantes qu'on ne les a pas vu passer. Dans le cas de Susan Christie, la discrétion fut malgré elle poussée à l'extrême : enregistré à Philadelphie entre 1966 et 1968, prévu pour sortir chez Columbia en 1970, l'album Paint a lady disparut aussitôt dans les limbes. Pas assez commercial selon le label. Une ridicule poignée d'exemplaires vinyle en fut pressée puis plus rien. La toute première réédition de cet LP insaisissable et essentiel ne verra le jour qu'en 2006 merci au label Finders Keepers.

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Nina Simone Sings The Blues, retour aux sources d’un son brut

Sorti à l'aube du Summer of love de 1967, Nina Simone Sings The Blues est la confirmation d'une musicienne totale, autant chanteuse que pianiste, qui reprend à son compte, sous la houlette du blues, les plus grandes pages de la culture américaine. En se réclamant autant du divertissement populaire (George Gershwin) que de l'engagement des Noirs et de leurs luttes pour les droits civiques (Langston Hughes), Nina Simone s'apprête à devenir une icône indétrônable, incarnation féminine et féministe de l'intégrité et de la passion.

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Still Bill (Bill Withers), 2ème opus et album de la consécration

Le second album de Bill Withers reste l’un de ses plus grands chefs d’œuvre. Sorti en 1972, Still Bill est porté par de véritables joyaux de soul/folk tels « Lean on me », « Use Me » ou « Kissing My Love ». Le reste des titres, tout autant séduisant, va de ballades lancinantes à des rythmes plus funky sur lesquels la voix tantôt veloutée tantôt râpeuse du chanteur vient se poser. L’habillage musical dressé par Benorce Blackmon (guitare), Melvin Dunlap (basse), James Gadson (percussions) et Raymond Jackson (claviers et arrangements) donne au disque un charme supplémentaire.

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B.O. de Paris Texas (Ry Cooder), sublimes tentures de blues épuré

Rarement images et musique auront été autant connectées que dans ce film sorti sur les écrans en 1984. Narrant l’errance de Travis Henderson entre la Californie et un Texas sublimé, Paris Texas sidère le spectateur à la fois par son esthétique, sa photographie et sa musique. La guitare slide de Ry Cooder favorise ce sentiment d’abandon et les longs travellings à travers les chemins d’une mémoire meurtrie.

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Spirits Known And Unknown (Leon Thomas), singulier yodel aux consonances amérindiennes

Tous les musiciens défricheurs de nouveaux territoires, Armstrong, Parker, Coltrane, présentent un point commun: celui d'avoir écouté, disséqué, absorbé ce qui précédait, avant de se risquer à expérimenter. Leon Thomas fait partie de ce club très fermé des Magellan du jazz. Sur « Spirits Known And Unknown » sorti en 1969, Thomas montre toute l’étendue de son chant caractérisé par un mélange de voix gospel grave et intense et d'effets proches du yodel tyrolien, l’inventeur d’un scat particulier entre chant tyrolien et psalmodie amérindienne.

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Expansions (Lonnie Liston Smith and The Cosmic Echoes), jazz fusion nimbé de spiritualité

Au panthéon des pianistes électriques de jazz 70’s, Lonnie Liston Smith figure juste derrière Herbie Hancock, Joe Zawinul et Chick Corea. La série d'albums qu'il enregistrera pour le label Flying Dutchman avec sa formation, les Cosmic Echoes, connaitra une popularité considérable. Entre groove cosmique et jazz fusion nimbée de spiritualité, Expansions, sorti en 1975, propulse le génial clavier dans la cour des Grands Leaders.

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U.F.O. (Jim Sullivan), mythe d’un artiste évaporé

En 2010, le label de Seattle Light in the Attic, spécialisé dans la réédition d’albums injustement méconnus, tire de sa torpeur le premier LP d’un certain Jim Sullivan, dont le destin tragique et les légendes urbaines qui y sont associées en font un auteur-compositeur culte. Avec ses dix titres, U.F.O. enregistré à l'origine en 1969, récits spirituels folk-rock un brin psychédéliques, Sullivan aurait pu accéder à la gloire mais la vie en a décidé autrement, et la sienne fut de courte durée.

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Things Fall Apart (The Roots), assistance à musique black en danger

Formé par Black Thought et Questlove à Philadelphie, The Roots fait figure d'exception depuis sa création en 1987. Préférant l'instrumentalisation live à l'utilisation de samples et autres drum box pour mieux coller à ses inspirations jazzy, le groupe n'a pas toujours su trouver sa place dans le milieu du hip-hop. Le collectif atteint la consécration en 1999 avec The Roots Things Fall Apart, quatrième album qui prendra la tête des charts et deviendra son seul LP certifié platine.

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Hot Rats (Frank Zappa), assaut instrumental débarrassé de toute scorie potache

Si Miles Davis est l’instigateur du jazz fusion, Frank Zappa est son pendant rock. Le guitariste n’a jamais caché son ambition de créer une musique originale, mêlant les genres. Une étape dans ce sens est atteinte par l’artiste avec la parution du double album de The Mothers Of Invention, Uncle Meat, plongée profonde dans ses influences jazz et classiques.

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B.O. de Midnight Cowboy (John Barry), ballade tragique de Joe Buck et Rico Rizzo

Sorti sur les écrans la même année qu’Easy Rider, Midnight Cowboy a marqué l’histoire du cinéma en étant le premier film classé X à recevoir l’oscar du meilleur film. L'histoire de deux losers rêveurs, Joe Buck, cow-boy benêt qui monte à New York pour vendre ses charmes aux riches bourgeoises frustrées et Rico, arnaqueur à la petite semaine qui le prend sous son aile. Terrain de jeu inhabituel pour le compositeur, John Barry signe une bande sonore soignée, cordes luxuriantes, cuivres, nappes de synthé Moog et un harmonica lancinant de Toots Thielemans.

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Harvest (Neil Young), précède la trilogie de la boue

Pour le grand public, Harvest demeure le sommet de sa riche discographie 70's. Sur fond de country-rock et folk mélancolique, l’art du Loner brille de mille feux tout au long de ce quatrième album paru en février 1972. Sorte de Graal baba bucolique et champêtre. Derrière sa béatitude peace & love à laquelle ont participé Crosby, Stills & Nash tout comme James Taylor et Linda Ronstadt, Harvest reste une œuvre riche, tourmentée et mélodiquement parfaite. Un disque qui influencera de nombreuses générations.

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Much Les (Les McCann), une soul jazz lâche et inspirée

Passé un peu inaperçu à sa sortie, éclipsé par le monumental « Swiss Movement » sorti la même année, sur lequel figure le saxophoniste Eddie Harris, « Much Les » se distingue de la discographie de McCann par son style soul jazz accompagné d'une subtile section de cordes qui fournit la saveur dominante de l’album. La ballade quasi mystique « Benjamin » n’aura pas échappé aux rappeurs marseillais IAM, samplée sur « C'est donc ça nos vies », titre de la B.O. de MaCT va craquer.

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B.O. de Superfly (Curtis Mayfield), soul symphonique et funk psychédélique

Après les succès délirants de Sweet Sweetback et de Shaft, les majors s’emparent de la Blaxploitation. Les productions se systématisent, le rare contenu politique est évacué et les scénarios formatés. Pour la plupart, il s’agit de polars en milieu urbain, dont les héros sont des gangsters ou des dealers noirs. Superfly, réalisé par Gordon Parks Jr, ne fait pas exception à la règle. L’histoire d’un dealer qui tente un dernier coup avant de raccrocher. Curtis Mayfield signe la B.O. de ce film étalon de la Blaxploitation et livre une œuvre magistrale.

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Medeski Martin and Wood, incontournable Combustication Remix

En une décennie d'activité dans la sphère jazz depuis le mémorable Notes From The Underground, le trio Medeski Martin and Wood a ouvert des brèches en direction du funk, du hip-hop ou de l'electro. En 1998 sort l'imposant Combustication suivi d'un album Remix en collaboration avec quelques pointures electro (DJ Logic, Dan the Automator, Illy B, Yuka Honda) un rappeur (Guru) et Bill Laswell.

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Easy Rider, bande-son psyché pour biker movie

Filmé avec deux bouts de ficelle, tourné sans méthode, monté sans respect des règles en vigueur à Hollywood, Easy Rider est un objet radicalement nouveau dans le paysage cinématographique américain à sa sortie en 1969. Film d’une génération, entre flower power et contestation dure, road-movie baigné de musique pop, sa réputation n’a cessé de grandir. Si certains aspects ont mal vieilli, le meilleur réside dans sa forme et une bande sonore mythique, mélange d’acid rock, de bluegrass lysergique et de country rock pastorale.

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